vendredi 7 novembre 2014

Les Châteaux-forts ayant éxistés, département de la Seine-et-Marne -77 -







Image du haut le château-fort de Blandy-les-Tours à Blandy-les-Tours en Seine-et-Marne (toujours visible), image du bas le château-fort de La Madeleine à Chevreuse en Yvelines (Toujours visible)



















Au XIe Siècle le territoire est constitué d'une mosaïque de petits états, la majeure partie est couverte par le domaine royal qui s'étend de Compiègne à Orléans. En suivant la rive gauche de l'Oise on trouve le Sellentois, région de Senlis, la plaine de France, puis le Parisis et le Pincerais, région de Poissy, au Sud desquelles se situe l'Hurepoix et la Beauce, d'Etampes à Pithiviers, et à l'Est de la Seine la Brie Française autour de Brie Comte Robert.

Autour de ce domaine royal étroit il y avaient des seigneuries dont les tenants sont parfois plus puissants que le roi et dont plusieurs forteresses nous sont parvenues.

Les Châteaux-forts ont servis de place forte, de lieu protecteur, de place défensive, ils ont contribués, durant les invasions barbares, à sauvés et épargnés la France et ses provinces de l'envahissement de ces régions. Ils ont permis de sauver des milliers de vie, comme les habitants des villages avoisinants.

 Après ces invasions, le château-fort s'est ouvert, les villages ont été constitués d'une autre façon, la France a pu être bâtie en paix sous son vrai visage...
Le château-fort est néanmoins resté cette place forte, qui, avec le temps, c'est transformé en fort militaire, puis en caserne.



Entre 1137 et le XIIIe Siècle

Au fil du temps, les châteaux-forts ont évolués, ils sont passés de la période des mottes castrales bâties en bois au prémices d'un château en pierre. Ce temps c'est échelonné sur une période de 4 siècles, du X au XIVe siècle, siècle qui sonna sa fin. L'Ile-de-France comptait un grand nombre de donjons et de tours qui servaient de places fortes ou de guêts, celles-ci ont été bâties sur les quatre points géographique entourant Paris.

Voici une liste des châteaux construits aux siècles précédents qui sont encore en bon état durant cette période (1137- XIIIe siècle) ;

- Montlhéry, Chevreuse, Senlis, Conflans Sainte-Honorine, Chaumont, Pontoise et Montchauvet entre autre pour le roi.

- Rochefort, Montfort et Houdan pour les Montfort

- Gisors, Vernon, Pacy, Ivry pour les plantagenêt

Le premier quart du XIIe siècle vit l'édification de châteaux-forts moderne permettant une défense active ; des châteaux à plan régulier généralement à quatre courtines cantonnées de tours ronde; Yèvre-le-Châtel, Dourdan, Montlhéry, Mez-le-Maréchal, Chez Barthélémy de Roie à Retz, en forêt de Marly, chez Guillaume des barres à Diant, ou Jean Ier de Beaumont à Luzarches. Chez les comtes de dreux à Brie-Comte-Robert









 Les Châteaux-forts





¤  Le Château-fort d'Attilly, à Férolles-Attilly.



Le Château D'Attilly était une forteresse à tourelles entouré d'un fossé avec pont-Levis, de forme ronde.. 

En latin Attiliacum, son nom pourrait venir d'un romain nommé Attilius, qui le premier l'aurait fait bâtir. Aucun manuscrit ne fait mention de ce hameau avant le XIIe siècle, situé à l'est de Férolles sur les bords du ru du Réveillon. Le premier des seigneurs d'Attilly est un nommé Milo de Attiliaco. Plan du hameau d'Attilly (1807) Nous vous épargnerons la longue liste des seigneurs d'Attilly entre 1262 et le milieu du XVIIIe siècle, et nous nous attacherons à découvrir ce hameau qui était plus important que ce qu'il est devenu au fil de siècles.
Une église en forme de chapelle dédiée à Saint Julien est construite sur un coteau au sud de l'ancien château d'Attilly, soit au XIIe siècle pour certains documents, soit vers 1538 pour d'autres.




Férolles-Attilly

Sur la base Pop-culture











¤  Le Château-fort de Bailly, à Bailly-Romainvilliers.


Le village de Bailly s' élève dans une plaine au Nord-Ouest de la forêt de Crécy, on y voyait encore au XIXe siècle quelques restes d' un ancien château-fort construit en briques avec ses tourelles et ses fossés. Edifice du XIVe siècle, tout au plus.  L' ancienne paroisse de Romainvilliers placée à moins de 900 mètres au Nord-Est de Bailly, a été bâtie comme ce dernier dans la plaine. 



. XIVe siècle




Bailly-Romainvilliers

Le patrimoine 








¤  Le Château-fort de La Motte-Rieux, à Bazoches-les-Bray.


Motte castrale de « La Motte de Rieux » ; vestiges d'une ancienne fortification féodale, lieu où il existait un château détruit par un incendie en 1750, une ferme et un moulin à grains. il semblerait également que ce fut un emplacement d'une villa romaine ou d'un camp romain pour légionnaires étant donné la forme géométrique à angles droit de chaque côtés de l'entrée du fossé de défense ce qui n'est pas une disposition habituelle des IXe et Xe siècles où les fossés des châteaux-forts étaient toujours circulaires ici à 90 degrés.

En 888, on vit apparaître à cette époque des systèmes défensifs, des remparts et des poternes autour des villes et villages, puis dans toute la France s'érigèrent des mottes castrales protégeant les châteaux et les fermes. Le premier seigneur de Bazoches dont nous ayons le nom était GIRARD. Il s'installa en 1253 dans la seigneurie des Hauts. Ses descendants administrèrent la commune durant 200 ans environ.




Bazoches-les-Bray

Le patrimoine à Bazoches









¤  Le Château-fort de Boutigny, à Boutigny.



Proche de Meaux, à deux pas de son Sud-Est, Boutigny, commune de la seine et Marne ancrée depuis le XIe siècle a bénéficié de sa place-forte, un château, maintes fois détruit et remanié.         
Un château existe sur ce domaine dès le début du XIIe siècle. Il est alors entouré de murailles, fossés et sauts de loup. Son propriétaire se nomme Damette de Belou, bienfaiteur des hospices de Meaux. Dans les années 1550, le parc du château est entouré d'une muraille. La forteresse est démolie en 1590 par les partisans de la Ligue et réédifiée quelques années plus tard dans sa configuration actuelle. La famille Royer de Belou est encore représentée à la fin du XIXe siècle par la famille Paultre de Lamotte.



. XIIe siècle





Boutigny


Le patrimoine

La fiche historique du château

¤  Le Château-fort de la Borde, à Chatillon-la-Borde.



La terre de la Borde-le-Vicomte ou au-Vicomte, aujourd'hui dépendante de la commune de Châtillon-la-Borde , est située à environ douze kilomètres de Melun, entre la route départementale qui conduit de cette ville à Nangis et l'ancienne route royale de Paris à Lyon. Cette terre, qui originairement faisait partie de la vicomté de Melun, possédait un château fort, maintenant en ruines, qui a joué un certain rôle dans les guerres du XV« siècle et dans les troubles religieux du XVI.





. XVe siècle





Châtillon-la-Borde


* Une notice sur le château, la ville
http://www.jstor.org







¤  Le Château-fort de Chelles, à Chelles.

A Chelles, canton d'Attichy, il y a une tour couronnée par un toit conique de pierres; ses fenêtres étroites sont divisées par une traverse horizontale; c'est le seul reste du château, jadis important, de ce lieu déjà mentionné plusieurs fois dans notre inventaire.






Chelles


Le patrimoine 









¤  Le Château-fort de Coulommes, à Coulommes.


Le château, ancienne forteresse, n'est plus qu'une simple ferme, elle contient les bâtiments des quatre fiefs nommés; Valliers, Perdriers, Saint-Faron, et Crémailles, qui existaient jadis sur la commune. Ces fiefs appartenaient à divers particuliers mais le seigneur, le possesseur du manoir féodal, avait seul le droit de haute moyenne et basse justice.






Coulommes


Le patrimoine 








¤  Le Château-fort de Coulommiers, à Coulommiers.



Les antiques remparts et son château furent reconstruits par Clovis ; en 1612, Catherine de Gonzagues y fit édifier un palais. Ernest Dessaint, Maire de Coulommiers (1923) expliquait en ces mots : « l'origine de notre ville a de tout temps fait l'objet de controverses passionnées de la part des différents auteurs qui se sont occupés de notre histoire locale »




Coulommiers

Le patrimoine 









¤  Le Château-fort de Crécy, à Crécy-la-Chapelle.


Crécy est bâti dans un agréable vallon sur la rive droite du Grand Morin qui s' y divise en plusieurs bras et partage la ville en trois petites îles.  La commune est traversé par la route de Paris à Châlons sur Marne. Ce lieu était jadis fortifié de doubles remparts flanqués de cinquante tours et environnés de longs et profonds fossés que la rivière alimentait. On entrait dans cette place formidable par quatre portes dont chacune était précédée d' un pont. Elles ont reçu les noms particuliers de Porte de Meaux, Porte de la Chapelle et Porte Dame Gile. La quatrième, que l' on nommait Porte Marchande zété vers la fin du XVIIe siècle, a été détruite ainsi que le pont qui le précédait.






Crécy-la-Chapelle


Le patrimoine 








¤  Le Château-fort de Dammartin, à Dammartin-en-Goële.


Les restes du manoir féodal sont situés au nord est de la ville et sur le bord du chemin de Nanteuil-le-Haudoin. L' origine de ce château remonte à une haute antiquité, il date sans doute des premiers siècles de la monarchie, mais faire honneur de sa fondation aux Romains c' est annoncer peu de connaissance dans l' histoire de l' architecture. Il était construit en briques flanqué de huit tours octogones et environné de fossés larges et profonds. On le démantela lorsque les biens de Henri de Montmorency furent confisqués. Depuis, les matériaux de cet ancien château ont contribué à l' élévation d' une partie des bâtiments de la ville, ses restes ont été aplanis et la place qu' ils occupaient forme une agréable promenade.



. XVe siècle




Dammartin-en-Goële










¤  Le Château-fort de Dormelles, à Dormelles.


Le château-fort de Challeau est cité pour la première fois dans les Annales du Gâtinais. De plan carré, il est cantonné de tours en encorbellement, dont la partie supérieure est démolie. Son emplacement est choisi dans un but stratégique, à la sortie des marais de l'Orvanne, point de passage obligé entre les hauteurs surplombant la rive sud de la rivière, les buttes Beaumont et Montaigu. Challeau est construit sur le modèle des forts de plaine, sans donjon. Ses mesures sont modestes : l'enceinte mesure 30 mètres de long sur 24 mètres de haut, alors que ces forts dépassent généralement 50 mètres. Outre sa fonction défensive, ce fort est également un refuge et un poste de gué, qui abrite une petite garnison. La cour intérieure n'est pas couverte mais des constructions légères devaient être adossées aux murailles, comme en témoigne la présence de corbeaux en saillie.



. XIIIe siècle




Dormelles


Le patrimoine










¤  Le Château-fort de Diant, à Diant.




Dian, Dians, Diant est situé dans la vallée de l' Orvanne à un kilomètre au dessus de Voulx, sur la limite du département et de celui de l' Yonne. A l'Est du village, au confluent de l'Orvanne et d'un ruisseau qui vient des bois de Ville-Thiéry dans l'Yonne, s'élevait l'ancien manoir féodal flanqué de tourelles et environné de fossés. Ce château est une place forte très ancienne dans laquelle les rois de France allaient s'y reposer, ils en ont fait leur demeure. La seigneurie de Diant appartenait depuis très longtemps à l'ancienne famille des Hallegrïns ou Alegrins.
Ses onze tours ceinturent une cour intérieure de 60 mètres de longueur, et l'ensemble est pourvu d'un donjon, d'un pont-levis et de douves.





. XIIIe siècle




Diant


Le patrimoine à Diant









¤  Le Château-fort de Forfry, à Forfry.


La commune doit sans doute ce nom à l' ancien château-fort de Boissy situé à l' extrémité Est de la commune dont il est une dépendance. Forfry est placé dans la vallée, au confluent d' un ruisseau qui vient des bois de Montgé, se joindre à la Therouanne, et qui est une des principales sources de cette rivière. Le château de Boissy, flanqué de tours environné de fossés profonds, existait bien avant le XII siècle.
En 1271 Giles d' Acy fonda dans la chapelle de ce manoir un service pour le repos de l' âme de Jean d' Acy son frère, doyen de l' église de Meaux, mort cette même année. Ce château a été réparé et presque habillé moderne fin XVIIIe.



. Avant XIIe siècle




Forfry


Le patrimoine à Forfry









¤  Le Château-fort de La Ferté-sous-Jouarre, à La Ferté-sous-Jouarre.



Le château de la Ferté était une ancienne forteresse du XVIe siècle bâtie dans l' île, les murs en sont baignés par la Marne.



. XVIe siècle




La Ferté sous Jouarre
http://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fert%C3%A9-sous-Jouarre


Le patrimoine
http://fr.topic-topos.com/patrimoine-la-ferte-sous-jouarre
https://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/votre-ville/lidentite-fertoise/









¤  Le Château-fort de Guignes, à Guignes.



Cette ancienne forteresse du XIe siècle, la ferme de Vitry, appartient au XVIe siècle à Nicolas de l'Hôpital, marquis de Vitry ainsi que comte de Coubert. En remerciement de ses services, Vitry reçoit également du roi une charge de conseiller au parlement.




. XIe siècle




Guignes


Fiche historique du Château-fort et patrimoine










¤  Château-fort des Marêts, à Les Marêts.


Les destructions opérées, durant la Révolution, par le marquis de Champcenest, ont épargné l'enceinte fortifiée du château. Cette fortification est, vraisemblablement, élevée au cours de la guerre de Cent ans. Vers 1500, elle est perfectionnée et une habitation de plaisance y est aménagée. Cette dernière a disparu.





. XIV-XVIe siècle




Les Marêts


Le patrimoine 











¤  Forteresse de Lorrez, à Lorrez-le-Bocage-Préau.





. XIIe siècle




Lorrez-le-Bocage-Préau


La fiche historique du château et son patrimoine










¤  Le Château-fort de May, à May-en-Multien.


May, village bâti à l'extrémité Est d'une grande plaine presque au sommet du coteau qui se termine à un quart de lieue à l' est à la rivière d' Ourcq, est un des plus jolis villages du département. Il est un de ceux ou l'on puisse le mieux constater des traits antique.

En 1509 on a bâti ou plutôt réparé le château de May, ancienne forteresse, dont il ne reste plus que quelques murs au XIXe siècle. De temps immémorial, la seigneurie de May appartenait au souverain qui en a gratifié plusieurs familles illustres. Cette même année, en 1509, Antoine et Jean de Girème étaient seigneurs de May, ils assistèrent en cette qualité à la rédaction de la coutume de Meaux.
Sur la fin du XVIe siècle, le duc d Orléans possédait cette seigneurie, l'écusson de cette maison se laisse encore apercevoir sur les ruines du manoir féodal.


Le village de Mary est bâti dans la vallée au confluent de l' Ourcq et de la Marne, il est séparé de la ville de Lizy seulement par la première de ces deux rivières. Cette position importante l' avait désignée, à l' époque des troubles civils du XVIe siècle, pour y élever une forteresse dont on voyait naguère encore les ruines. .






May-en-Multien
https://www.paysdelourcq.fr/content/may-en-multien
https://fr.wikipedia.org/wiki/May-en-Multien


Le patrimoine 
http://fr.topic-topos.com/patrimoine-may-en-multien









¤  Le Château-fort de Mary, à Mary-sur-Marne.


Le village de Mary est bâti dans une vallée au pieds de la Marne, à deux pas de Meaux,  Lizy est sa voisine.
Cette position importante l' avait désignée, à l' époque des troubles civils du XVIe siècle, pour y élever une forteresse dont on voyait naguère encore les ruines. 



.XVIe siècle




May-en-Multien


Le patrimoine 







¤  Le Château-fort de Meaux, à Meaux.



Les comtes de Champagne habitant le plus ordinairement Troyes ou Provins, n'eurent à Meaux qu'un château ou manoir d'assez médiocre importance, et qui ne leur servait que pour des séjours de peu de durée.

Le château, aurait été flanqué de cinq tours crénelées, deux sur la rue des Vieux-Moulins, et trois long de la rivière : un mur en talus seulement en formait l'enceinte des deux autres côtés, c'est-à-dire, au sud, du côté de la place de l'Hôtel de Ville, et au levant, du côté de la Juiverie.

L'époque de la fondation de ce château est incertaine : Janvier la place résolument, sans preuve et sans critique, ainsi qu'il le fait pour beaucoup d'autres assertions, à l'an 1200; mais il existe une charte de Henri-le-Libéral fils de Thibault-le-Grand, qui, à la date de 1156, porte ces mots: « Actum Meledis, in caslello meo. » Fait à Meaux dans mon château.
Le château fut construit à l'angle sud-ouest de l'ancienne citadelle romaine, ce qui en subsiste forme le palais de justice actuel.

Le château de Meaux se situait à la place de l'actuel Hôtel de Ville.


Outre la Marne, un fossé dans lequel entrait l'eau de la rivière, entourait cette enceinte; au couchant, il a été transformé en jardins (le jardin de la maison des bains et celui qui le précède) ;  le fossé occupait au nord le lieu où s'élève maintenant la face méridionale de L'Hôtel de Ville, ont on a dû construire le mur de ce côté sur pilotis à cause du remblai des terres, puis il allait rejoindre la rivière en passant où sont maintenant le café de l'Hôtel de ville et son jardin.

Lire la suite...  http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr



. XII e Siècle




Meaux
http://www.ville-meaux.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Meaux


* Notes sur le Château :
http://bibliographie.meaux.free.fr/documents/chateaumeaux.php


* La fiche historique du château et la patrimoine
 http://maintenance-et-batiment.blogspot.fr
https://www.ville-meaux.fr/fr/tourisme/histoire.html








¤  Le Château-fort de Melun, à Melun.



Une résidence royale a pu exister sur l'île dès le haut Moyen Age. On en trouve des mentions explicites à partir du 11e siècle. Les premiers capétiens séjournent volontiers dans cette place stratégique jusqu'à la conquête du domaine champenois en 1285 : avec Etampes, Orléans et Compiègne, Melun est le principal lieu d'expédition d'actes des souverains avant Louis VI. Un acte de Philippe Ier est donné en 1094 "dans la tour de Melun", un autre "dans le palais neuf" (1100) , ce qui laisse penser que ce roi a fait reconstruire le château à la fin du 11e siècle.



https://www.pop.culture.gouv.fr








¤  Le Château-fort de Noisement, à Moissy-Crémayel.

Le fief de Noisement est connu pour son château ruiné dépendant de la justice de Corbeil. C'est en ce lieu que l'on trouve les quatorze arpents de près que Guillaume de Baufet, évêque de Paris, donne au chapitre en 1311.
À la fin du XIXe siècle, Noisement dépend de Cramayel et n'est plus qu'une ferme. Celle-ci est la propriété de Mlle Delondre en 1884, de M. Delondre en 1890, puis de M. Adeline avant 1900 et après 1937. Ses exploitants successifs sont M. Vaury en 1884, M. Paillet en 1890, M. Jauni en 1913 et M. Gervais avant 1920 et après 1937.On croit que ce fut jadis un château ou forteresse il en est parlé dès l' an 137o.



. XIII ou XIV e Siècle














¤  Le Château-fort de Montaiguillon, à Louan-Villegruis-Fontaine





La forteresse de Montaiguillon a vraisemblablement été construite au XIIe siècle. En 1423, le château de Montaguillon, défendu par Tugdual de Kermoysan et Prigent VII de Coëtivy est assiégé pendant six mois par Salisbury. Pendant la guerre de Cent Ans, par l’ordonnance et le commandement du duc anglais Bedford (qui se disait « Régent de France »), le comte anglais Salisbury (gouverneur du Pays de Champagne et de Brie) l'assiégea en 1423 avec ses troupes. À l’intérieur de celle-ci, les assiégés armagnacs étaient au nombre de 120 combattants sous le commandement de 3 capitaines : le sire de la Bourbe, le sire de Cotigny et un homme d’armes nommé Bourghenon. Le siège dura près de 6 mois et était régulièrement complété par des assauts anglais.












¤  Le Château-fort de Montereau, à Montereau-Fault-Yonne.





Vers 1020, suite à une guerre féodale l’opposant à l’archevêque de Sens Léothéric et à Robert le Pieux (996-1031), le comte Raynard II de Joigny élève un donjon à Montereau, à la bifurcation de la Seine et de l’Yonne, afin de surveiller la navigation et les éventuels envahisseurs. Il en confie la garde à son allié, le comte Eudes II de Blois, qui en poursuit la construction. Au XIe siècle, ce château-fort et son donjon sont une place forte à la limite du royaume de France et de celui de Bourgogne. Détruits au milieu du XIXe siècle, il n’en reste aujourd'hui aucun vestige. 





. XI e Siècle





 Montereau-Fault-Yonne


* Le donjon









¤  Le Château-fort de Monthyon, à Monthyon.



Situé au Nord de Meaux, sur une plaine immense, la terre de Monthion, Montion ou Monsivonys avait le titre de baronnie son château qui fut une de forteresse ne conserve plus que son corps de les deux ailes en ont été démolies.









 Monthyon


* Le patrimoine









¤  Le Château-fort de Moret, à Moret-sur-Loing.




Ville royal, Moret possédait un château-fort, des remparts, un donjon datant du XIIe siècle (partiellement détruit à la Révolution et transformé au cours de XIXe siècle).



. XII e Siècle




Moret-sur-Loing











¤  Le Château-fort de Oissery, à Oissery.

Au bord de la Thérouanne, proche de Dammartin-en-Goële, à la limite du département de l'Oise, Oissery a accueilli son château-fort au XIe ou XIIe siècle. Deux chapelles existaient dans ce manoir, elles se voyaient avant l' an 1265.



. XI ou XII e Siècle














¤  Le Château-fort de Paley, à Paley.


Non loin de Nemours, à la limite du département de l'Yonne, Paley a accueillit son château-fort très tôt, le château, dont la fondation remonte à la plus haute antiquité, avait été ruiné pendant les guerres du règne de Charles VII, début-milieu du XVe siècle, rétabli, il conserve l' aspect d' une forteresse gothique qu' environne un fossé sec très profond. Sa cour, spacieuse, est entourée d' un mur de 7 m de hauteur sur 1,5m d épaisseur, elle est munie d'une terrasse, un des angles présente une grosse tour.




. XII e Siècle




Paley












¤  Le Château-fort de Pouilly-le-Fort, au hameau de Pouilly-le-Fort (Canton de Vert-Saint-Denis).



Pouilly-le-Fort est un des deux hameaux de la commune de Vert-Saint-Denis, situé dans le département de Seine-et-Marne, France. La seigneurie de Boissettes, aujourd'hui commune indépendante, passa dans celle de Pouilly-le-Fort en 1338.

Guillaume de Vaudétar, au service de Philippe VI, reçoit la seigneurie et le château de Pouilly-le-Fort en 1331. Le château constitue alors une sorte de gué au milieu de la zone marécageuse qui sépare Vert-Saint-Denis de Pouilly, bourg important à l'époque. La famille Vaudétar détient le fief du début du XIVe siècle au début du XVIIIe siècle. En 1477, Arthur de Vaudétar, chanoine de la collégiale Notre-Dame de Melun et avocat au Parlement, est seigneur de Boissise-la-Bertrand, Boissettes et Le Mée. Le château subit des aménagements au XVe siècle, puis à la fin du XVIIIe et au XIXe siècles.

Les chartes de 1385 et 1667 évoquent un deuxième corps de bâtiment flanqué d'une tour, une chapelle, un pont-levis avec patère et échauguette, et une basse-cour avec écuries, pressoirs et logements. Le château date du XIVe siècle. En 1331, Guillaume de Vaudétar, au service de Philippe VI, reçoit la seigneurie et le château du Petit-Jard. Le château connaît des aménagements au XVe siècle, à la fin du XVIIe, ainsi qu’au XIXe siècle.




. X e Siècle




 Vert-Saint-Denis



L'histoire, le château-fort








¤  Le Château-fort de Thoury-Férrottes, à Thoury-Férrottes.





Thoury-Férrottes est un petit village situé dans le Sud du département de Seine-et-Marne, traversé par l'Orvanne il a bénéficié, au moyen-âge, de son manoir seigneurial.
Au de-là,  sur le côté opposé, la forteresse était destinée jadis à protéger les environs, devenue d'abord un manoir gothique avec des restes de physionomie féodale, elle est devenue une ferme modeste qu'environne un bois qui couvre à peu près les trois quarts du plateau.
Ce qui prouve que Thoury fut un lieu de combats c' est que sur le territoire de cette commune on rencontre encore deux pierres que l' on peut regarder comme des menhirs. Ces monuments étaient élevés par les druides en l' honneur de leurs dieux, en actions de grâces de quelques grandes victoires. Le plus grand de ces deux monolithes est de forme conique et se termine en pointe, sa hauteur est de 14m on l' appelle, dans le pays, la pierre cornoise, sans doute à cause de sa forme, l' autre est moins élevé.



.XIe siècle




 Thoury-Férrottes


Le patrimoine











¤  Le Château-fort de Montjay, au hameau de Villevaudé.



La motte castrale

Le hameau de Montjay est situé sur une colline et possédait un château-fort et sa tour, construits par Bouchart Ier, comte de Vendôme, de Melun et de Corbeil. Montjay était une châtellenie qui appartint aux membres d'une illustre famille : les Châtillon. Ses seigneurs possédaient également le fief de Claye. Louis le Jeune l'assiégea, le prit en 1140, détruisit le château et n'y laissa que la tour, qui était un point militaire important.
 La superstition la fit ensuite habiter par les diables et les esprits, mêlés en 1407 à l'assassinat du duc d'Orléans. En 1430, les Anglais occupèrent la tour de Montjay. Devenue propriété communale, elle fut rasée en 1822.



. X e Siècle




 Villevaudé


Le patrimoine









*  Un camp militaire sous Louis XIV redécouvert par l'archéologie, vidéo de l'Inrap:




*  Les mottes catrales du Val d'Oise, un document de l'IASEF (association pour la sauveragde de l'environnement des forêts):

http://www.iasef.fr/pdf/FO-Les-mottes-castrales.pdf



* Un moulin pour Guédelon













Les Châteaux...;

Le Monde des Châteaux





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