jeudi 11 septembre 2008

Les Villes "d'histoire" à visiter, à voir, à revoir...
































Carrières-sur-Seine:





Carrières-sur Seine est une Ville qui a été fondé en 1137 par l'abbé Suger.

Louis XVI va accroître son pouvoir en Ile-de-France grâce à son ministre Suger, éminent personnage de l'époque. Suger naquit en 1081 dans une famille de « gros paysans apparentés à la petite chevalerie de la plaine de France ».

Il fut offert à neuf ou dix ans comme oblat (enfant offert à un monastère pour qu'il y soit éduqué et associé au service de Dieu). En 1122, Suger est consacré abbé par l'archevêque Vulgrin de Bourges et élu à l'unanimité pour diriger l'abbaye.

L'abbaye de Saint-Denis fut d'abord un monastère voué au culte des martyrs du IIIe siècle, Denis, Eleuthère et Rustique. Rapidement l'imposante église acquiert, par l'influence de ses abbés, et de Suger notamment, une ampleur matérielle et morale sans précédent sur les destinées politiques et administratives de la France. Elle est pendant toute une partie du Moyen-Âge, le siège effectif du gouvernement et la ville de Saint-Denis, la capitale du royaume. Elle est ainsi toute puissante en matière de justice, de police et d'économie dans son domaine, qui comprend la ville de Saint-Denis et toutes les bourgades et villages, tel que Carrières-Saint-Denis. Suger donnera à cette abbaye toute son ampleur grâce au programme politique et économique qu'il mit en place et dont l'objectif était l'enrichissement de celle-ci. La fondation de « ville neuve », dont Carrières, est issue de ce programme.

Le texte fondateur Carrières est daté de 1137 et commence ainsi : « Au nom de la Sainte et Indivisible Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen. Suger, par la Grâce divine, abbé du monastère des bienheureux martyrs du Christ : Denys, Rustique et Eleuthère. Attendu que nos prédécesseurs ne laissèrent, à ce que nous croyons, rien ou une toute petite part, au Trésor du bienheureux Denys, des revenus dus autrefois à la munificience des Rois, nous avons donné au trésor, une partie de ce que, avec l'aide de Dieu, nous avons acquis et édifié de l'unanime consentement et conseil de notre Chapitre » .






Chevreuse:






Chevreuse, au coeur de la vallée...
Le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse
Le parc naturel fait partie de l’ensemble sédimentaire du Bassin Parisien. Ses caractéristiques écologiques et paysagères sont étroitement liées à ses particularités géologiques, mais également à l’activité humaine passée ou présente:



Le sud du Parc est le secteur où la forêt est la plus présente. Il s'agit de la partie orientale de la vénérable forêt de Rambouillet, forêt domaniale gérée par l'Office national des forêts. Comme les autres grandes forêts d'Ile-de-France, elle constitue un héritage séculaire de grande qualité. Lié à la vie du château de Rambouillet, ce magnifique domaine forestier est sillonné de routes et de carrefours datant des chasses royales. Forêt toujours giboyeuse, elle accueille régulièrement des chasses à courre. Au nord du Parc, les massifs forestiers sont beaucoup plus restreints et morcelés en raison de l'urbanisation plus marquée et de la place occupée par les grandes cultures. Ils se réduisent parfois à des bandes assez étroites distinctes les unes des autres.
Dans les forêts du Parc, que ce soit à Méridon, la Madeleine, Champfailly, Rhodon ou Rambouillet, une vingtaine d'essences, principalement des feuillus, s'y côtoient, mais devant le charme, le frêne ou encore l'érable, l'arbre roi reste le chêne.

Eau et vallées:

Avec 160 hectares d'eaux closes (étangs et mares) et environ 90 kilomètres de rivières principales, l'eau est omniprésente sur le territoire. Mérantaise, Yvette Pommeret, Rabette, serpentent à travers la campagne. Ravins abrupts, fonds de vallées aux boisements linéaires, prairies humides, friches herbues et roselières peuplées d'oiseaux forment autant de biotopes, si précieux en Île-de-France.

Forêts:
Les espaces boisés représentent 40% du territoire du Parc. Près des deux tiers appartiennent à la forêt privée, constituée principalement de grandes propriétés de production mais également de chasse 115 sites d'intérêt écologique ont été repérés en fonction de la diversité et la rareté des espèces végétales et animales qu'ils abritent. Au total on a recensé 243 espèces vivantes et plus de 950 espèces végétales supérieures.

Plateaux agricoles:

Les plateaux agricoles, reposant sur une couche de sable recouverte de limon, créent de larges horizons animés par les silhouettes bâties. Les plateaux, jamais très étendus, pénètrent le territoire du Parc de tous les côtés. espace agricole qui couvre environ 40 % du territoire du Parc.

www.Parc-naturel-chevreuse.fr







Conflans Sainte-Honorine:


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Le nom de « Conflans » vient du latin, confluens, confluent. Le village a reçu le nom de « Sainte-Honorine » après 1200 alors que les reliques de la sainte s'y trouvent depuis 876.

Conflans-Sainte-Honorine est considérée comme la capitale française de la batellerie. Tous les ans au mois de juin est célébrée une fête intitulée « Pardon national de la batellerie ». À cette occasion, un flambeau allumé sur la tombe du soldat inconnu à Paris, descend la Seine accompagné d'un cortège de bateaux jusqu'à Conflans afin d'allumer une grande vasque disposée devant le monument aux morts de la batellerie situé au Pointil, confluent des deux cours d'eau. Un musée est consacré à cette activité.







Rueil-Malmaison:




















Rueil-Malmaison est une commune française, située dans le département des Hauts-de-Seine et dans la région Île-de-France. Ses habitants s'appellent les Rueillois ou les Rueilloises.
Rueil-Malmaison est la commune la plus étendue des Hauts-de-Seine. Etablie sur la rive gauche de la Seine, elle est limitrophe de Nanterre, Suresnes, Saint-Cloud, Garches, Vaucresson, la Celle-Saint-Cloud, Bougival, Croissy-sur-Seine et Chatou.

Elle compte 520 hectares d'espaces verts soit plus d'un tiers de sa superficie totale qui est de 1 454 hectares. Cette surface se répartit entre la forêt de Malmaison (bois de Saint Cucufa) (201 ha), l'espace naturel du vallon des Gallicourts (200 ha) et les différents parcs et jardins publics (107 ha).
Le nom de la ville fut d'abord, au XIIe siècle, Roialum puis Ruellium, Reuil, Ruel, Rueil et depuis 1928 Rueil-Malmaison (par décret ministériel).
L'origine supposée de Rueil est un nom celtique Ritoialo (ritus, "le gué", et ialos, "la clairière") ou Rialo (ri, "le ruisseau" et ialos). La racine celtique -ialo, "clairière", se retrouve dans de nombreux toponymes en -euil : Argenteuil, Verneuil, Neuilly. L'adjonction de Malmaison, qui permet de faire la distinction avec la commune de Rueil-la-Gadelière (28), rappelle le nom du domaine devenu célèbre sous le Consulat et l'Empire. L'origine de ce nom n'est pas établie, mais on évoque parfois le souvenir des exactions normandes sur le domaine (de "Mala Mansio" : maison du malheur ou mauvaise maison).
Le nom de la ville fut d'abord, au XIIe siècle, Roialum puis Ruellium, Reuil, Ruel, Rueil et depuis 1928 Rueil-Malmaison (par décret ministériel).







Saint Germain-en-Laye:







Saint-Germain-en-Laye est une commune française, située à vingt kilomètres environ à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.

La ville de Saint-Germain-en-Laye a une histoire très ancienne et très riche, liée à la présence du château, qui fut la résidence des rois de France jusqu'à ce que Louis XIV décide de le quitter pour Versailles, et à la forêt, ancien domaine de chasse des rois. Elle est aujourd'hui le siège d'une sous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle très recherchée, au caractère international marqué. Les habitants en sont les San-Germanois ou les Saint-Germanois.
La commune de Saint-Germain-en-Laye, située dans le nord-est des Yvelines, est, avec plus de 4 800 hectares, la plus vaste du département (la troisième d'Île-de-France après Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de la Seine en grande partie couverte par la forêt domaniale du même nom. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la Seine de 60 mètres environ et d'où la vue s'étend sur une grande partie de l'ouest parisien.

Les communes limitrophes en sont Maisons-Laffitte au nord-est, Le Mesnil-le-Roi à l'est, Le Pecq au sud-est, Mareil-Marly au sud, Fourqueux au sud-sud-ouest, Chambourcy, au sud-ouest, Poissy à l'ouest et Achères en couronne du nord-ouest au nord-nord-est.
Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à 90 mètres à l'emplacement du château. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à 50 à 60 mètres en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ 25 mètres dans la plaine agricole d'Achères. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée du ru de Buzot, empruntée partiellement par le RN 13 et franchie en viaduc par la ligne de grande ceinture, et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de 100 mètres environ à la colline d'Hennemont.
Vue panoramique depuis la terrasse du château, en direction de l'est :- à gauche, le viaduc de la ligne RER entre Saint-Germain-en-Laye et Le Vésinet - Le Pecq, plus loin, le pont sur la Seine de l'autoroute A14 et dans le fond la butte-témoin boisée de Cormeilles-en-Parisis - au centre, le pont Georges Pompidou au Pecq et, à l'horizon, La Défense - à droite, à l'horizon, le mont Valérien et les hauteurs de Rueil-Malmaison, La Celle-Saint-Cloud, Louveciennes et Marly-le-Roi dans la forêt de Marly.






Sèvres:








En 1740, une Manufacture de porcelaine tendre est fondée à Vincennes ; ce succédané de la véritable porcelaine, dite porcelaine dure, composée de kaolin à près de 75 %, est très convoité par les gouvernements européens au XVIIIe siècle, car seule l’Allemagne en Europe avait découvert, au début du siècle, un gisement de kaolin sur son sol. C’est pourquoi le roi Louis XV s’intéresse rapidement à la Manufacture de Vincennes, qui est transférée à Sèvres en 1756 dans des bâtiments construits spécialement.
La réussite éclatante de la Manufacture de Vincennes-Sèvres, accompagnée des privilèges royaux, est le résultat de la conjonction heureuse entre l’excellence des matières et celles des savoir-faire et du goût inspiré de la modernité. Les modèles sont conçus par des artistes de renom, comme François Boucher, peintre du Roi, premier artiste invité en 1749. Giovanni Claudio Ciambellano, dit Duplessis père, orfèvre du Roi, est le créateur de la plupart des formes de 1748 à sa mort, en 1774.




En 1752, les sculptures sont délibérément laissées en biscuit, sans émail et sans décor, afin de les distinguer de la sculpture polychrome allemande très en vogue et de les apparenter à la froideur du marbre. Etienne-Maurice Falconet, chargé de la sculpture de 1757 à 1766, participe activement au succès du biscuit de Sèvres. En 1759, le roi fait passer sous l’entier contrôle de la Couronne la jeune Manufacture.
En 1768, deux chercheurs de la Manufacture de Sèvres découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, près de Limoges. La porcelaine dure est commercialisée à Sèvres dès 1770.
A cette époque, le style passe du baroque au néo-classique, très présent dans la sculpture - dirigée de 1773 à 1800 par Louis-Simon Boizot membre de l’Académie royale -, avec des allégories et des sujets mythologiques. Pendant la Révolution, l’iconographie s’inspire des nouveaux thèmes patriotiques.

Histoire de la Manufacture:
http://manufacturedesevres.culture.gouv.fr/site.php?type=P&id=20







Pierrefonds:


Commune française, située dans le département de l'Oise dans la région Picardie, ses habitants sont appelés les Pétrifontains, sa devise de la commune est : Qui veult, peult

Pierrefonds se situe en lisière sud-est de la forêt de Compiègne sur le ru de Berne. La commune se situe à environ 80 kms au nord-est de Paris et à 15 kms à l'est de Compiègne.
Palesne est un hameau qui fait partie de la commune de Pierrefonds.
Le centre du village se situe non loin de vestiges gallo-romains au mont Berny. Ces habitations auraient été construites au carrefour de la voie romaine Soissons-Beauvais par Champlieu et Soissons-Beauvais par le gué de Compiègne. Le site se trouve à la lisère des marais que recouvrent aujourd'hui la forêt de Compiègne et marque la limite occidentale du Soissonnais que contrôle la peuplade gauloise des Suessions.
Au Xe siècle, l'ancien château aurait été détruit. Le nouveau château est construit plus à l'ouest près de la forêt sur une butte. Le village s'installe à son pied. Le fort devient puissant, protège de nombreux monastères ou villages et lève des impôts féodaux.

Au XIe siècle, sous Nivelon Ier (mort vers 1072), la seigneurie comprend une partie des forêts de Compiègne (alors nommée forêt de Cuise) et de Retz, Chelles, Couloisy, Croutoy, Haute-Fontaine, Jaulzy, Saint-Etienne, Retheuil, Montigny-Langrain, Taillefontaine, Mortefontaine, etc.

Pierrefonds est le chef-lieu de la plus grande des six châtellenies du duché de Valois. Le roi Louis XIII dépêche en 1616 un corps spécial commandé par Charles de Valois pour assiéger Pierrefonds, puis le cardinal de Richelieu demande la destruction du château.
On rend la justice à Pierrefonds jusqu'en mars 1780, date à laquelle elle est transférée à Villers-Cotterêts.






De Boissy-saint-Léger à Yerres:







A quelques grandes enjambées de la gare, en passant le long de la N19, le domaine du Gros-Bois abrite son château du XIIIe Siécle, le Château de Grosbois, qui appartient actuellement à la société Société d'encouragement à l'élevage du cheval Français. Il héberge également le musée Napoléonien. Ce château est ouvert les dimanche et jours fériés de 14h à 17h.
Aux alentours, de grandes allées royales dirigent leurs pas vers les entrailles du domaine. Non loin de là, en empruntant la départementale 941 ou les sentiers du domaine, le château de la Grange, devenue actuellement un hôtel de charme au nom de Château du Maréchal de Saxe(du groupe hôtels-particuliers, symboles de France) flanqué de deux quadrilatères aux pieds desquels une zone d'eau défensive, entoure, tel un lacis sécuritaire, le Château et ses dépendances, siège là au beau milieu des bois.
A quelques kilomètres de ce monument historique daté du XVIIIe Siècle, la ville de Yerres, caché dans un vallon romantique, laisse échapper son charme à qui la regarde. Au centre-ville, au pied de la Mairie, une tombe du Général-de-Gaulle est dressée là telle une mémoire symbole de la ville. La mairie, ancien château Beauregard du 19ième siècle construit par Aurélien Benoiston en 1899, surplombe l'Yerres et la ville.

L'anectode:
"Messieurs les Anglais tirez les premiers !"
...Ainsi se comportait le Maréchal de Saxe sur le champ de bataille de Fontenoy en 1745. Sa superbe soldatesque vainquit l'ennemi de toujours.
Louis XV reconnaissant, lui donna Chambord et quelques privilèges, après l'avoir nommé Maréchal de France. Il s'offrit donc le Château de la Grange qui porte aujourd’hui son nom.

Boissy-saint-Léger:
La ville
Son histoire

Yerres:
La ville
Son histoire


Château du Maréchal de Saxe:

Château de Grosbois:




Ancien château de la Grange:

Intérieur du Château du Maréchal de Saxe:












Marly-le-Roi:









697 Première mention connue de la ville : “Mairilacus”, en bordure de la forêt de Cruye.
1087 Marly comprend “Marly-le-Bourg” avec son prieuré et “Marly-le-Chatel” avec son église et son château. Marly a longtemps appartenu aux Seigneurs de Montmorency.
1676-1693 Louis XIV achète Marly-le-Chatel puis Marly-le-Bourg. Il construit le château et le parc dès 1679.
1745 Les “Chevaux de Marly”, œuvres de Guillaume Coustou, sont installés au-dessus de l’Abreuvoir. Ils seront transférés à Paris en 1794.
1789 En juin 1789, Louis XVI est souvent à Marly.
1794 Marly prend le nom de Marly-la-Machine et le garde jusqu’en 1814.
1799 Le Domaine est vendu à un industriel, Sagniel, qui y installe une fabrique de textiles.
1806 L’Empereur Napoléon Ier refuse de racheter le château qui est démoli pierre par pierre et laisse le parc à l’administration des eaux et forêts. Le charme du village attire peintres impressionnistes, poètes, écrivains, sculpteurs et autres artistes.
XIXe siècle Une partie de la forêt devient terrain de chasse royale puis présidentielle.
1932 Grâce à la Société Historique du Vieux Marly, le Parc de Marly est classé monument historique et le domaine déclaré présidentiel. Le Général de Gaulle y séjourna quelques mois en 1946 après avoir quitté le pouvoir.
1956-1958 Construction des Grandes-Terres : résidence de type collectif réalisée par l’architecte Lotz. L’arrivée dans ce quartier de 6 000 habitants fait doubler la population de Marly entre 1958 et 1964.
1966 Inauguration du collège Louis-Lumière.
1972 Construction du domaine de Montval : réalisé entre 1968 et 1972, cet ensemble de 16 ha regroupe près de 5000 habitants.
1982 Inauguration du Musée-Promenade de Marly-le-Roi-Louveciennes.
1985 Les Chevaux de Coustou (moulages) retrouvent leur place à l’Abreuvoir.
1990 Inauguration du lycée Louis-de-Broglie.
1992 Inauguration du nouveau bâtiment du collège Louis-Lumière.
1997 1300e anniversaire de Marly.







Meudon:











À environ 4 kilomètres au sud-ouest de Paris, Meudon est établie sur des collines et au sud d'une boucle de la Seine. Les emplacements archéologiques prouvent que Meudon a été peuplée depuis des périodes néolithiques. Les Gaulois nommaient ce lieu Mole-Dum (dun), les Romains l'appelèrent Moldunum.

La cure de la paroisse Saint-Martin avait été attribuée en 1551 à François Rabelais.
Au XVIe siècle le cardinal Charles de Lorraine a construit à Meudon un château, qui a été détruit en 1803. Les restes actuels appartiennent à un bâtiment érigé par le Dauphin, fils de Louis XIV qui a brûlé lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
La compagnie d’aérostiers, créée par le Comité de Salut Public et organisée par les ateliers de Chalais-Meudon, prenait la part que l’on sait à la Bataille de Fleurus (1794). Le 28 juin 1799, le Directoire, supprime la compagnie d’aérostiers. L’École de Chalais-Meudon rouvre ses portes sous la direction de Charles Renard et sous le nom d’Établissement central de l’aérostation Militaire en 1876.

Le 8 mai 1842, déraillement puis incendie du train Versailles-Paris. Ce fut l'une des premières catastrophes ferroviaires dans le monde. À l’époque les portes étaient fermées à clé par les chefs de trains, d’où un terrible bilan : 55 morts. Dès lors les portes durent rester ouvertes en marche et cette disposition ne disparut qu’en 2003. Un évêque français prononça une homélie retentissante sur cette leçon que Dieu donnait à l'arrogance des hommes, et y vit un courroux du ciel contre les chemins de fer. Hélas pour lui, le même mois, le Vatican se dotait précisément d'un train pontifical sur l'initiative du pape Grégoire XVI. Parmi les victimes se trouvait l'amiral Dumont d'Urville et sa famille. Parmi les rescapés, le grand père de Marguerite Yourcenar (récit dans Archives du Nord).







Ferrières-en-Brie:








Ferrieres-en-Brie est une commune Française de 1655 habitants, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Ferrières-en-Brie est situé à 26 kms à l'est de Paris, sur le plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de la Marne, proche Bussy Saint-Georges, Collégien et de Torcy dont la ville en est le canton.
Ses habitants sont appelés les Ferrobriards ou plus communément Ferrièrois.

Le château et son parc:
Le domaine de Ferrières est situé en Seine et Marne, entre Lagny et Pontcarré. Il couvrait plus de 3000 hectares de bois, de taillis, de pâturages, de terres cultivées, appelés à constituer, eu égard à l’extension rapide de la banlieue vers l’Est, une réserve écologique, l’un des poumons de la capitale. Toutes ces terres avaient été rassemblées avec patience et prémonition, à partir de 1828, par le baron James de Rothschild, fondateur de la branche française de cette illustre famille de banquiers. Sur l’emplacement du premier château qui appartenait à Fouché, le ministre des finances de Napoléon Ier, le baron se fit construire une résidence qui devait consacrer son ascension sociale et sa suprématie financière. Les dispositions de cette fameuse demeure avaient été étudiées à la fois pour abriter d’inestimables collections de tableaux, de tapisseries, d’objets d’art de toutes sortes, et pour servir de cadre à des fêtes somptueuses. Médusés, les invités auxquels étaient offerts les plaisirs de la chasse s’attendaient à voir voler les faisans tous rôtis et bourrés de truffes !

Ancien château appartenant aux descendants de Fouché, duc d' Otrante, racheté par James de Rothschild en 1829. Démoli, puis reconstruit de 1856 à 1863 par l' architecte-jardinier-paysagiste Joseph Paxton dans le style de la Renaissance italienne (c' est la seule réalisation de Paxton en France). Plan quadrangulaire cantonné de tours carrées autour d' un immense hall procurant un éclairage zénithal. Décoration intérieure réalisée par le peintre Eugène Lami jusqu' en 1890 avec d' autres artistes, comme Charles Cordier, Gabriel Thomas, Alexandre Schoenewerk, Saint-Marceaux... Alignements du parc réalisés par Paxton. En 1862, un séquoia géant est planté dans le parc lors de la visite de Napoléon III. En 1959, après l' occupation par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale, le château est remis en état par Guy de Rothschild. En 1975, le domaine est donné à la Chancellerie des Universités de Paris et devient un lieu de rencontres universitaires et de colloques.







Champs-sur-Marne:





Champs-sur-Marne est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France 
à environ 20 kms de Paris.
Cette ville de taille moyenne dispose d'un cadre de vie agréable, en effet elle comprend environ 50% de sa superficie en espaces "verts et bleus" (bois et plans d'eau). Le château actuel, reconstruit au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, fut habité par Madame de Pompadour. Il est devenu, sous l'impulsion du président Albert Lebrun, un palais national à vocation de résidence des hôtes prestigieux de la France. Ses habitants sont appelés les Campésiens.
Champs-sur-Marne sur le flanc d'un plateau aux abords de la Marne, bordée d'espaces boisés avec notamment le Bois de Grâce et le Bois de la Grange, la verdure environnante, les bords de Marne et le parc du Château de Champs-sur-Marne en font une ville agréable.De plus, de nombreux étangs viennent accentuer l'omniprésence de la nature dans cette ville de la moyenne couronne.








La Ferté sous Jouarre:





Mentionné au XIIe, "Firmitas Ansculfi". Seigneurie des Bourbon-Vendôme, puis des Bourbon-Condé. Centre de ralliement des huguenots, siège d'un synode provincial en 1563, la ville fut prise par Mayenne en 1590, puis reconquise par Henri IV en 1591. Louis XVI s'y arrêta au retour de Varennes. Eglise à la collation du prieur de Reuil. Hôtel-Dieu ancien et maladrerie. Patrie d'Antoine de Bourbon (1518-1562), roi de Navarre, père d'Henri IV, de son frère le cardinal Charles de Bourbon (1520-1590), le roi des Ligueurs, de la marquise de Pompadour (1721-1764); du peintre André Planson (XXe).

Aux portes de la Brie et de la Champagne, La Ferté-sous-Jouarre, bâtie sur les deux rives de la Marne, est située au confluent de la Marne et du Petit-Morin. Capitale mondiale de la meulière, ses paysages sont très variés, vallonnés, boisés, et ses sentiers offrent de multiples possibilités pour des petites et grandes randonnées pédestres.
Des vestiges gallo-romains au Glacis de Comporte sont accompagnés d'un pavillon subsistant du château de l'Ile début XVIIe, du château de La Barre XVe, du château des Bondons, d'un vieux pont sur la Marne et d'anciens moulins à eau.


L'histoire de la ville:
http://fr.wikipedia.org
http://www.la-ferte-sous-jouarre.fr/







Jouarre:




Siège d'une importante abbaye fondée vers 635 par saint Adon, frère de saint Ouen, avec deux communautés voisines d'hommes et de femmes. La première abbesse fut sainte-Telchide, nièce du fondateur. Primitivement soumise à la règle de Saint-Colomban, elle adopta la règle de Saint-Colomban, elle adopta la règle de Saint-Benoît et connut dès lors un grand développement. Supprimée à la Révolution, la communauté fut rétablie en 1837 et compte actuellement 80 moniales. Napoléon y séjourna lors de la bataille de Montmirail.

Architecture civile :
Le manoir de Nolongue au hameau de Villers-sur-Rognon, ancien manoir de Jean de Brie, XIVe, XVe et XVIe pourvu de pavillon d'entrée flanqué de 2 tourelles d'angle (IMH), de tours circulaires, d'échauguettes et de bâtiments agricoles. Le Château de Bibartault, a été reconstruit au XIXe sur l'emplacement d'une commanderie templière, le Château de Venteuil XVIIIe construit par Aimé Magnus, baron d'Obenheïm ; au XIXe il appartint au botaniste Jussieu, le 11 février 1814 Napoléon observait de Venteuil l'issue de la bataille de Montmirail : façades à refends et à frontons, belle cage d'escalier, "banc de Napoléon". Monument du poète Jean de Brie, dit le "Bon Berger".


L'histoire de la ville:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jouarre
http://www.jouarre.fr/







Coulommiers:





Célèbre pour le fromage qui porte son nom, Coulommiers, traversée par les Brassets du grand-Morin propose ses ballades romantiques en barque et conserve les traces d'un riche passé. Le parc des Capucins, avec ses ruines et son musée-chapelle, la commanderie des Templiers du XIIe Siècle dominant la ville, et son étonnant jardin médiéval, offrent des sites remarquables chargés d'histoire.

L'histoire de la ville:
http://www.coulommiers.fr/
http://fr.wikipedia.org







Lagny-sur-Marne:





Lagny-sur-Marne s'est développée autour de l'abbaye Saint Pierre. Fondée au VIIe siècle, elle est détruite durant les invasions normandes. C'est avec sa reconstruction et son rayonnement que Lagny connaît son véritable essor...Plusieurs fois détruite et reconstruite, l'abbaye a été fermée et vendue à la Révolution avant de devenir l'Hôtel de Ville.

Les comtes de Champagne instaurent à Lagny une grande foire et dotent la ville d'imposantes fortifications dont il reste quelques vestiges. La ville, alors prospère, est en partie détruite par la Guerre de Cent ans qui marque le début du déclin... Le XIXe siècle est synonyme pour la ville de Lagny, de sursaut économique et culturel : l'arrivée du chemin de fer apporte l'industrialisation, et le Groupe de Lagny, peintres néo-impressionnistes parmi lesquels Pissaro, Péduzzi, Gausson..., donne à la ville une certaine dimension artistique et culturelle à laquelle on peut ajouter une impression de légèreté, de fantaisie, de douceur de vivre...
Arpentant la ville, vous en apprécierez les charmes : la fontaine Saint Fursy, coeur de la ville, le port de plaisance pour d'agréables promenades, la maison à cinq pignons, mémoire des foires, ou encore le musée Gratien Bonnet consacré à l'histoire locale et l'église Notre Dame des Ardents dans son écrin de verdure. Bâtie à l'emplacement d'un édifice dont il reste quelques vestiges, l'église fut entreprise par les moines de l'abbaye Saint Pierre... On raconte que Jeanne d'Arc y aurait ressuscité un enfant pour qu'il puisse être baptisé... L'une de ses 6 épées y serait cachée...


L'histoire de la ville:

http://fr.wikipedia.org
http://www.lagny-sur-marne.fr/




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Un chemin vers d'autres châteaux...


Le Monde des Châteaux

 Châteaux construits, détruits en Ile-de-France






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Association "Un Chemin Historique et Touristique en Ile-de-France":





- Le site de l'Association:







Ces villes ne sont pas classées par le ministère de la culture sous l'appellation "villes d'Art et d'Histoire"



































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